Nos livres de chevet...

Je commence ce nouveau topic ( avec joie ) je tiens aussi à préciser que je lis très peu,
donc:



Extrait:

"J'associe, à tort ou à raison, mon mariage avec la mort de mon père, dans le temps. Qu'il existe d'autres liens, sur d'autres plans, entre ces deux affaires, c'est possible. Il m'est déjà difficile de dire ce que je crois savoir.

J'y suis allé, il n'y a pas très longtemps, sur la tombe de mon père, cela je le sais, et j'ai relevé la date de son décès, de son décès seulement, car celle de sa naissance m'était indifférente, ce jour-là. Je suis parti le matin et je suis rentré le soir, ayant cassé la croute au cimetière. Mais quelques jours plus tard, désirant savoir à quel âge il était mort, j'ai dû retourner sur sa tombe, pour relever la date de sa naissance. Ces deux dates limites, je les ai notées sur un morceau de papier, que je garde par-devers moi. "

Bonjour à tous.
Bonne initiative.Peut-être trouverons nous notre "muse dans la lecture".
Voici une proposition:
https://servimg.com/view/11345737/39
Extrait:
Vestiaires


Endroit secret où la médecine



- Et nous tu y as pensé ?
- Ha, merde ! - Me dit-il en réalisant.
Complètement ahuri par sa bêtise, je feins de l'ignorer pour me concentrer sur cette finale à venir et je regarde devant moi. S'y trouve ma seconde ligne gauche, dit «Fonfon ». Oui, je sais, c'est surprenant. Mais chez nous, chacun est affublé de son surnom, Pratique qui se perd et cela est bien dommage !
Il prit une gorgée de "Synthol" et commença à se gargariser. Et vas-y que glouglou d'un côté et glouglou de l'autre et que je te racle les amygdales...
Les billes grandes ouvertes, médusé par ce que je voyais, j'attendis qu'il recrache le tout entre ses jambes pour lui poser une question :

- Je vais sûrement te demander une évidence, mais tu peux m'expliquer ton apéro ?
La bouche en feu, il me répondit avec un certain aplomb :
- Tu connais pas ? Paraîtrait que ça t'endort les gencives et que tu ressens pas les marrons ?
Bon sang ! Il faut que je me pince ! Où suis-je ? Ce n’est pas possible, je suis passé dans la quatrième dimension !
La tête dans les genoux, j'ose plus les regarder. Choisir entre rire et pleurer, ma concentration fout le camp.
La délivrance arrive de notre entraîneur qui se poste sur le côté de la porte et hurle :
- Allez les gars, allons leurfaire crier maman !
À ce mot de ralliement, on se lève pour sortir de l'univers des Bogdanov.
Enfin le croyais-je !
Au passage de chaque joueur, l'entraîneur, dit «Jeannot » nous réconfortait avant le choc par un petit mot personnel.
- L’épargne, ce coup-ci, tu te laisses pas péter la tronche à la première mêlée, ok ? - Lui, c'était le seconde ligne droite.
À un autre, surnommé « petit pois » qui en temps normal possédait des doubles foyers, sur ce que l'on pouvait appeler "nez" malgré une forme un peu bizarre :
- Je sais que tu le vois arriver qu'au dernier moment, mais aujourd'hui tu t'appliques à le choper !
Je ne savais pas s’il lui parlait du ballon ou du « gazier » d’en face, comme on les surnommaient, eux. Il n’était pas trop technique mais pour notre âge, il possédait pas mal d'atouts. Un mètre quatre-vingt-quinze pour cent cinq kilos et des battoirs à vous assommer un bœuf !
À mon passage, je me doutais à l'avance de la petite phrase sympathique qui m’attendait :
- Bon, aujourd'hui tu fais pas l'con! Vas pas te chauffer les feuilles avec un gazier ! - Encore un. Je ne vous dis pas si on avait joué l'équipe de GDF !
- Il y a du beau monde dans les tribunes ― continua t-il ― et cela est valable pour vous tous. Le premier que je chope à balancer une poire, je lui fais porter l'éponge jusqu'à perpette !
La suite respecta comme prévu, une certaine logique. Un début de rencontre effervescent avec son lot de châtaignes. La première mêlée relevée. On en vit courir en plein match sur la touche pour vomir tripes et boyaux. Grande classe ! Par bonheur, il n'y avait pas les médias.
Et une défaite un peu dure qui allait être noyée dans deux ou trois pastis. Bien entendu, tous ensemble vainqueurs et vaincus. L'histoire ne racontera pas s’il s'agit de verres de pastis ou de demi-douzaine.
Pour moi, ce fut mon dernier match en Cadets. Un grave accident de la route m’éloigna des terrains pendant deux années. Et bien que plus tard, je retrouvais les vestiaires dans la catégorie Seniors, la naïveté et la simplicité de la jeunesse ne fût plus au rendez-vous !

Intéressant.

Trois derniers livres achetés, mais pas encore lu

on devrait presque rebaptiser le sujet "les livres de l'été" . Il parait que peu de personnes lisent vraiment, je ne parle pas de l'Equipe bien sur.


(waouw il est 06h00 et je suis seul sur le forum, tout seul)

Les livres d'Italo Calvino et de Dino Buzzati sont tous les deux excellents.

Un barbare en Asie, j'attends encore un peu pour le lire, sinon:

Quelques livres empruntés:




Fernando Pessoa - Poèmes ésotériques, message, le marin



Nathaniel Hawthorne - La lettre écarlate



Nathalie Sarraute - Tropismes
Peut-être pas son meilleur, m'enfin, les fruits d'or suivront...

bonne idée Nathalie sarraute, je n'ai toujours rien lu d'elle depuis le temps que j'en entends parler. Tu me conseilles quoi?

Moi je conseille :
L'enfant De Sable Tahar Ben Jelloun
http://culture-et-debats.over-blog.com/article-1267247.html

c'est un écrivain que j'adore!

De Nathalie Sarraute, je ne peux que te parler de son chef d'oeuvre, Les fruits d'or ( que j'ai pas encore lu ) publié en 1963. Tropismes, c'est son premier livre, plus ou moins acclamé par la critique, surtout grâce à Jean-Paul Sartre et Max Jacob qui le remarquent à sa sortie, en 1939. Une nouvelle version est sortie en 1957 avec l'ajout de plusieurs textes et la suppression d'un autre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tropismes

LE PAPE DES ESCARGOTS de Henri VINCENOT
(c'est un bouquin qui me suit depuis mon enfance)

Salut,

Risibles Amours de Kundera est tout simplement le livre
qui m'a fait aimer la lecture

Flash de Duchaussois un voyage psychédélique, dépaysement garantit

Enfin pour se détendre les fumeuses histoires
de Madame de Xaviera Hollander et pourquoi ne pas continuer le voyage en finissant le livre, directement à l'hôtel (ICI) qui lui ait consacré (frissons également garantit)...

merci pour Nathalie sarraute

Kundéra, j aime beaucoup aussi et je conseillerai la plaisanterie :

http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=154

et l'insoutenable légèreté de l'être :

http://lethee.free.fr/insoutenable.html

Citation:

" Daniel Goossens débute sa carrière dans la revue Pionniers. Après un court passage dans Pilote, il entame en 1977 une collaboration avec le mensuel Fluide glacial pour lequel il va créer ses œuvres les plus originales. Plus tard ses travaux apparaîtront dans Le Petit Psikopat Illustré (ancêtre de l'actuel Psikopat), dans Rigolo, dans PLG, dans (À SUIVRE), ainsi que dans des collectifs de bande dessinées.
Parallèlement à la bande dessinée, Daniel Goossens est chercheur en intelligence artificielle à l'Université Paris VIII.
Il est sacré Grand Prix de la Ville d'Angoulême en 1997.
Ses bandes dessinées manient un humour cérébral, absurde et froid tout à fait unique en son genre. "




.

2 bons livres :
QUE MA JOIE DEMEURE de Jean GIONO.

LE PASSEUR DE LUMIERE de Bernard TIRTIAUX.

je relis tous les Jean-Louis FOURNIER,(écrivain, cinéaste, humoriste) et ça remet aux limites, du rire et de la réflexion sur la condition humaine.

hier soir c'était celui-ci: "poète et paysan" j'en ris encore, humour décalé et bien écrit.
son livre le plus connu étant: où on va papa, sur ses fils handicapés, belle thérapie et en rires s'il vous plaît.

il a beaucoup travaillé avec Pierre Desproges.....dont il a été le complice.

Emmanuel Bove - Le pressentiment





Pour l'instant j'en suis à la moitié, en somme, c'est un bourgeois qui décide de changer de vie et de vivre dans la pauvreté, parce qu'ils pensent que son entourage embourgeoisé est méchant, il va vite déchanter et se rendre compte que les pauvres sont méchants aussi...

aaah goosens, merci j'adore, ainsi que Edika
pour moi ce sera Boris Vian, en entier, K Dick et Ray Bradbury,et Shopenhauer ainsi que mout livre d'art, en fait je n'ai pas de livre de chevet, je bouffe deux à trois livres par semaine

En ce moment, je redécouvre ça :



j'aime bien !

loudolle a écrit:

K Dick

Yes, j'ai pas encore lu de Philip K. Dick, mais j'imagine que ça doit être pas mal.

Super la SF :
j'ai lu pratiquement tout Asimov (le meilleur de la SF que j'ai pu trouver)
le monde des non A de Van vogt (traduit par boris Vian)
K Dick, il y a des films qui ont été fait d'après ses romans. (blade runner )

sinon beaucoup lu stefen Sweig (le joueur d'échec et beaucoup beaucoup d'autres de ses livres)

Poe - Barjavel - Vian - Orwell (la ferme des animaux - 1984 ...)
Huxley (excellent !!! le meilleur des mondes)
perec (quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cours (ou quelques choses comme ça))
Kundera (bof)

etc. etc.

idem!

Super la science fiction.
J'ai beaucoup aimé Solaris de Stanislas Lem.Un film en a été tiré , mais le livre est mieux .
Je pense également à l'incal en BD de Mobius.un monstre de la BD.(et un sacré dessinateur).

En parlant de Science fiction, je viens d'emprunter Derrière la porte de Philip K.Dick.

Un bouquin qui parle d'Heidegger et le tome 3 du livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa.

Un bouquin bien sympathique pour l'instant, je viens de le commencer et c'est plutôt étonnant comme démarche, c'est à dire de parler de l'acte sexuel humain, d'en éclaircir sa complexité et d'apporter des comparaisons avec les autres espèces:

super la sf ; comme christophe louis et ouakari ; je suis chronopage .....

C'est dommage qu'il y est pas de réaction sur ce livre, j'espérais au moins qu'une personne aurait pu le lire.

Joel Victor Martz a écrit:

Un bouquin bien sympathique pour l'instant, je viens de le commencer et c'est plutôt étonnant comme démarche, c'est à dire de parler de l'acte sexuel humain, d'en éclaircir sa complexité et d'apporter des comparaisons avec les autres espèces:

ça m'intéresse bien du coup je l'ai commandé et je viens de le recevoir. J'éspère que c'est abordable.

Magnifique premier de couverture.

Ouep, dis nous ce que tu en penses @rnaud.

Perso, je trouve ce livre apaisant.



Et sinon en bande dessinée, en ce moment , c'est plus From Hell:

patricia cornwell a repris l'enquète: "jack the ripper" et identifié the killer, qui était en fait, un peintre réputé...
Walter Sickert

- " Décidemment la culture mène au crime. " dit george


- " Supprimons les subventions. " dit albert

@rnaud a écrit:

Joel Victor Martz a écrit:

Un bouquin bien sympathique pour l'instant, je viens de le commencer et c'est plutôt étonnant comme démarche, c'est à dire de parler de l'acte sexuel humain, d'en éclaircir sa complexité et d'apporter des comparaisons avec les autres espèces:

ça m'intéresse bien du coup je l'ai commandé et je viens de le recevoir. J'éspère que c'est abordable.

Alors alors ????




J'attaque en ce moment, en parallèle de celui-ci, Effondrement:

J'ai lu seulement quinze pages, je lis deux ou trois pages par soir seulement parce qu'après je m'endors. Sympa, un peu trop de mots compliqués et des phrases un peu longues parfois mais je vais m'accrocher. J'ai bien aimé l'anecdote de la mante religieuse, bon je savais déjà que la femelle bouffait le mâle après l'acte mais l'explication est croustillante.

Salut,

en ce moment je lis ça, pavé de près de 700 pages, lourd comme une côte de boeuf mais qui se lit très bien. L'auteur a privilégié la lisibilité et y est parvenu. Une illustration presqu'à chaque page. Grâce à l'étude rapide d'une oeuvre en particulier, on apprend plein de choses sur l'art en général et on ne se lasse pas.

J'ai besoin de conforter ma perception et ma vision sur ce qui est à mon avis la plus grosse connerie humaine. Pourquoi l'homme est aussi stupide pour aller coupé la branche sur la quelle il est assis.

Effondrement va t-il confirmer et éclairire ma vision

Patience patience je te dirais joel victor je te dirais...

ah tiens moi le gombrich je l'ai mais chez flamarion, dingue!
vraiment très bien

un livre que je lis en ce moment "l'affaire de l'esclave Furcy" est une page de l'histoire sur le combat d'un esclave de l'île de la Réunion (Bourbon) pour réclamer sa liberté devant un tribunal en 1817, combat qui dura plus de trente ans et qui déboucha sur l'aboliton de l'esclavage quelque années plus tard.
un beau livre et un travail fabuleux sur cette page de l'histoire sombre et quazi muette dans les archives...








En parrallèle je lis ce livre (mon chevet est une pile de livre ...)
C'est un livre sur la création et les femmes, très intéréssant et très riche.
Artiste feminin singulier de Thierry Delcourt

Surveiller et punir de Michel Foucault,
un début saisissant sur les différentes manières de mettre à mort un individu, sur le corps politique , le corps humain, une grosse ouverture d'esprit. Il faut un petit temps d'assimilation quand même mais très intéressant.

oh, un Beckett que j'ai pas lu!!!

sinon, le "fond du bocal" ça compte

Le discours antillais, Edouard Glissant, bien loin de l'esclavage mais pas si loin que ça...

http://www.ina.fr/art-et-culture/musees-et-expositions/video/CAB88039576/portrait-edouard-glissant.fr.html

Citation :

Surveiller et punir de Michel Foucault,

moi j'ai trouvé ce livre excellent
c'est sur l'enfermement,le façon d'emprisonner, les raisons et le pourquoi et surtout l'historique de l'enferment dans notre civilisation
des questions essentielles
très intéressant dans le contexte actuel

pèle mèle, je ne crois plus avoir de vrai livre de chevet de ceux qu'on ne quitte pas.
trop de faveurs tue, stendhal
les hirondelles de kaboulh
eric emmanuel schmidt

comment j'ai tué mon père, je ne me souviens plus du nom d'auteur.........................................

je suis en train de lire un "thriller": "pour tout l'or du monde" de Marc Fiorentino
faut avoir des notions sur les marchés financiers, mais c'est chaud bouillant d'actualité.


Marc Fiorentino, "Pour tout l'or du monde", (Robert Laffont)
envoyé par BFMToday. - L'info internationale vidéo.

ensuite ?
peut-être "Wall street and the rise of Hitler"

Tiré du « Dictionnaire de Réalité Stratégique » de Konrad Becker. Traduction par Ewen Chardonnet.

"Enterrés vivants

Il y a quelques siècles, le développement de l'imprimerie, qui permettait la copie en grand nombre de tracts et d'affiches, n'était pas très bien vu par les autorités. Les pamphlétaires considérés comme trop zélés finissaient vite sous la potence. Ainsi, en essence, l'introduction du « copyright » fut une privatisation de la censure qui permettait de répondre à l'invention de la presse à imprimer. Et pour faire taire les révoltes et les révolutions qui tiraient avantage de ce nouveau médium, le « Statute of Anne » de 1710 (ou Copyright Act mis en place par Anne Ière d'Angleterre pour rémunérer les auteurs, ndt) accorda des licences de monopole d'impression aux compagnies d'imprimerie et aux marchands de livres.
Aujourd'hui la capacité qu'offrent les réseaux numériques de produire et distribuer des copies, permet des possibilités incroyables d'échange virtuel illimité de contenu culturel et de circulation de la connaissance pour le bénéfice de l'émancipation des êtres humains. La même technologie autorise les nouvelles élites féodales de l'âge de l'information à créer des disettes et à retourner la situation contre le public. Alarmées par les idées, les images et les sons qui se disséminent en suivant leur propre cheminement au lieu d'être scellés dans les caveaux des monopoles intellectuels, elles utilisent les nouveaux outils de partage comme des armes d'exclusion contre les biens culturels communs. Exploitant les possibilités structurelles de commande et de contrôle de technologies qui furent à l'origine pensées selon des objectifs militaires, elles gèlent la connaissance dans les abîmes sombres des portfolios privés.
Le contrôle hégémonique de la peur et du désir des sociétés basées sur la connaissance dépend des technologies de contrainte de l'autonomie de la mémoire. Les technologies de gestion des restrictions sont construites sur des modèles de contrôle des entrées et des sorties plutôt que sur l'imperméabilité des frontières. Ce qui passe et pourquoi, quel quota pour quel effet autorisé – sont les variables définissant des régimes d'exclusion.
Au-delà de la tâche qui consiste à fabriquer de la croyance, comme dans le spectacle de la représentation, le pouvoir consiste de plus en plus à imposer le silence. La relation ritualisée de la représentation consiste en la fabrication de la croyance en contrôlant la forme de ce que les personnes voient et entendent. Les nouveaux systèmes de contrôle sont basés sur des abstractions médiatiques qui produisent du silence, en prévenant les personnes de répondre et en éliminant les processus d'échange. Ainsi, le contrôle social est de nos jours basé sur des techniques pour faire taire plutôt que sur le déploiement de représentation persuasive, contraignant au silence non seulement les voix, mais également les esprits. Au lieu d'induire des états d'esprits névrotiques ces Contes de la Crypte provoquent des schémas dépressifs. Les zombies ne font aucun commentaire quand un mort se lève et marche. Le Maintien de la Paix Culturelle impose le silence des tombes dans les guerres inavouables de la paranoïa publique où chaque bruit fait illusion de subversion. Nous sommes enterrés vivants par les technologies culturelles et les systèmes de domination symbolique et notre silence signifie notre défaite. (...)"

Joel Victor Martz a écrit:

T, le pouvoir consiste de plus en plus à imposer le silence. La relation ritualisée de la représentation consiste en la fabrication de la croyance en contrôlant la forme de ce que les personnes voient et entendent. Les nouveaux systèmes de contrôle sont basés sur des abstractions médiatiques qui produisent du silence, en prévenant les personnes de répondre et en éliminant les processus d'échange.

ça rejoint le traitement de l'information par les grands médias dont parle noam chomsky.

Peut être, ce que je peux dire c'est que cette notion d'enfermement, Paul Virilio, la développe, il nous dit que nos sociétés deviennent de plus en plus claustrophobes, la mondialisation sert de tremplin où le progrès réduit le monde " à la cloture ".

J'ai beaucoup lu ces derniers temps, et il y a un livre que je n'ai pas lu mais qui m'intéresse fortement:



Citation wikipédia:

"L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique est un essai de Walter Benjamin rédigé en 1935 et publié de façon posthume en 1955.
C'est dans cet ouvrage que Walter Benjamin développe sa thèse sur la déperdition de l'aura. À l'inverse des icônes qu'on voyait, par exemple, dans les églises orthodoxes, où l'emplacement et la vibration de l'œuvre étaient uniques, propres à une communication mystique, les techniques de reproduction de masse, notamment l'imprimerie et la photographie, ont contribué à la déperdition de l'aura propre d'une œuvre unique, désincarnée par sa reproductibilité et sa déclinaison dans d'infinis sous-modèles. Désolidarisé des valeurs de culte véhiculées par la classe dirigeante, l'art perd ainsi son autonomie originelle. Dans son ouvrage Benjamin propose également une analyse de l'image cinématographique, ainsi qu'une réflexion sur la dimension politique et sociale de l'art à l'époque de la reproductibilité technique.
Cette thèse a été remise au goût du jour notamment à travers la critique d'art contemporain, à la fin des années 1990, qui y voyait une prémonition du changement de statut de l'œuvre d'art. Dès le début du xxe siècle, avec le dadaïsme notamment, des œuvres éphémères et iconoclastes ont modifié la perception et le statut de l'œuvre d'art, dépouillé des ornements classiques conférant aux œuvres d'art un statut sacré à travers leur beauté platonicienne et leur immuabilité. Le Pop Art a consacré la sérialisation industrielle d'artefacts, sans intervention nécessaire de l'artiste ; cette désincarnation de l'œuvre d'art a contribué par la suite à l'émergence de la performance, forme d'expression « authentique » douée d'une aura psychique quoique momentanée.
Ainsi, Walter Benjamin anticipe un thème central de l'esthétique contemporaine, où se retrouvent Marshall Mc Luhan ou Herbert Marcuse par exemple, L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique est un des textes majeur de l'histoire de l'art souvent utilisé comme référence. Dans son ouvrage Benjamin effectue sa réflexion autour de trois axes, la reproduction technique et ses conséquences sur l'art, l'image cinématographique et enfin le cinéma, art de masse à dimension politique et sociale. "

Bonsoir,

J'ai décidé ce soir, après un dîné fort chaud, de rattraper le temps perdu ( si encore pourrait-il être rattrapé )

Donc voici une liste que je qualifierais de précise sur mes lectures de ses derniers mois: