Salut à tous & toutes.
Chez les boiseux, j'avais plus souvent affaire à des hommes. je vois que la douceur a envahi ce FORT HOMME
, Et ça fait du bien. Mais je vois aussi que la folie est partagée.
Merci de votre accueil Lionel, Mato, Isa, Atina, Xtophe, Mali.k, Anne, Yorelh, Wanda, mon ami l'ours JJ, Pat5, Boisflotté-néa, Wanda et Yorelh ainsi que tous les austres gos.
Pour faire plaisir à boisflotté-néa
Qui suis-je ?
La riolette du riolu
Tout d’abord je vais vous conter ma propre histoire.
Un riolu est un conteur qui ne dit pas toujours la vérité, voire même un peu de menteries.
En Franche-Comté.
Olibrius a donné briolu puis riolu.
C’est pour moi bien entendu le pseudonyme de celui qui raconte des riolettes ou racontotes comme vous voudrez.
En arrivant sur Saône (25) j’ai demandé aux habitants
pourquoi cette rue s’appelait la rue du Fourney, la rue Roumotte, rue
des frères Maire, ou rue Vauzenin. J’ai bien cherché sans succés. ...
Je les ai enfin trouvées ces histoires qui sont devenues mes riolottes
ou riolettes ! Elles étaient dans ma tête.
Qui saura démêler dans les riolettes (contes,
radotages) la part du vrai et des mentes (mensonges). A vous d’essayer
d’y voir clair dans cette nouvelle racontotte (histoire, récit paysan).
J’avais un copain ; Gaston qui ne pensait qu’à réparer
les truiries (sottises) que j’accumulais sur mon passage. Demandez au
père François pourquoi ses cabes (vaches) ne sont jamais dans la
pâture ; Pourquoi le charri (hangar, remise) du père Roger est parti en
frélée (feu clair et vif), pourquoi ?... ; Mais je ne vais pas tout
dévoiler tout de même. Nous étions tout de même compares (compères ),
car lui avait une bosse sur le ventre et moi dans le dos ; Et c’est
pourquoi il excusait toutes mes lâchetés.
Une nuit où j’avais été jeter le trouble dans l’étable de chez (la
famille) Mathurin, je m’en revenais content de moi par la riote
(chemin) de la joux (croupe boisée), et je tombais arrète sur le iouton
(lutin) qui me demanda quelque chose à norer (manger) car il avait
faim. Etrulé (surpris), je lui tendis l’épi de panouille (maïs) que je
venais de voler dans le champ du père Maurice. Merci ! Me répondit-il,
et il s’évanit (disparut) avec ma bosse. Émerveillé par cet événement,
je m’en suis allé le raconter à mon ami. Comme que comme (malgré tout)
me dit Gaston le lendemain, faut que j’aille voir ajdeu (aujourd’hui)
ce fouletot (lutin) pour m’enlever c’te bosse de devant comme que pour
toi. A la nuit tombée, Gaston s’en devint (venir) au lieu dit, nanti de
mes conseils d’essayer de l’enjôler avec une fioulotte de trousse (fond
de café mêlé de marc, au fond de la cafetière). Le iouton lui demanda
s’il avait quelque chose à boire. Gaston lui tendit sa fiask (burette)
avec un fond de troussot (voir trousse). Comprenant qu’on se moquait de
lui, le fouletot grogna, et la traverse (vent du nord sec et froid)
rhabilla mon ami.
Gaston s’en revint avec une bosse devant et une derrière, la
mienne. Ce qui me fit bien rire, et me fait rire encore, moi qui suis
droit comme un pesse (épicéa).
eul’ riolu