Une info pour ceux qui passeraient par là...
et le petit texte qui va avec...
(La numérotation correspond à des emplacements dans l’espace de la grotte)
« VOYAGE DUN PEUPLE DE TERRE «
Parcours dans la descente de la Grotte de « La Clamouse »
I l était une fois dans un coin du monde, un petit peuple de terre qui se sentait terriblement étouffé, opprimé, abandonné. Depuis des années il luttait pour que la vie s’améliore, devienne plus humaine.
Mais rien ne changeait et tout semblait au contraire s’aggraver.
1) Un petit homme décida de prendre la route et d’aller chercher ailleurs une vie meilleure
Il partit en criant : Qui veut venir, quittons le pays, allons voir si une autre vie existe, qui vient ?
Sortez de vos montagnes, des plaines et des champs ! »
2,3,4) C’est ainsi que sortirent de leur cachette, de leur masure, de leur peur, des femmes, des hommes et des enfants.
C’est ainsi qu’ils commencèrent à se réunir au milieu des rochers immobiles et décidèrent d’un plan de voyage vers LA-BAS, LA-BAS, LA-BAS! Là ou il fait bon vivre!
Chacun voulut en chemin rencontrer « sa Gardienne » celle qui l’accompagne, qui le conseille, qui lui donne de l’espoir.
Cette puissance venue des profondeurs du temps à qui chacun met un visage parfois très différent mais ayant toujours la même fonction.
La Gardienne des arbres et des forêts, la Gardienne du temps qui passe, la Gardienne des larmes perdues, la Gardienne des eaux profondes ou des chemins tortueux.
5) Ils ont marché dans les chaos rocheux pour voir la première et lui demander conseil.
6,7) Puis une Autre et encore d’Autres : Gardienne des enfants, Gardienne d’un futur à chercher, à créer, à imaginer, à vouloir.
Les gardiennes leur demandèrent de prendre des papiers, des écrits, de noter les traces du voyage, ne pas se charger d’affaires car la route serait longue et les vagues de la mer sont des dévoreuses d’hommes.
Le petit peuple quittait vraiment ce pays. Ils arrivaient de partout.
,9,10) De chaos en chaos, d’embuches en déserts de pierres aux canyons étroits, ils allèrent voir les « jarres à histoires » celles qui se promènent égrenant leurs carnets de voyages, leurs contes, leurs poèmes.
Ces voyageuses venues du fond des mers pleines de fabuleuses aventures leur dirent :
« Emportez avec vous ce que vous êtes, d’où vous venez,
Les odeurs des plantes,
L’histoire de vos ancêtres,
Vos racines profondes celles qui ne s’effacent même pas à la douceur du vent. »
11) A l’approche de la mer, ils se réunirent sur une plage pour construire des bateaux, des radeaux, puisque c’était là-bas, au delà des mers qu’il devait y avoir la terre où Vivre a un sens.
12) Dans le tumulte des vagues de nombreux bateaux rencontrairent les pires ennuis depuis l’arrachement des voiles, des fractures de coques, des noyades.
13) Pourtant, certains accostèrent, après des mois d’angoisse, là ou l’espoir, la naïveté, l’ignorance, l’espérance les envoyaient.
14) Là, ils sentirent que l’air était doux et frais.
15) Des musiques venaient des arbres.
Des gens, comme eux, les invitèrent à danser.
Peut être que quelque chose d’important allait changer !
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