Bonjour,
René>>> cette pièce fait partie des moments où je me fixe un point de départ et je chemine en faisant des choix à chaque étape sans avoir d'autre but que de parler de la légèreté et d'essayer de savoir ce qu'elle évoque pour moi ; laissant l'avancée du travail me surprendre, éventuellement, dans ce qu'il propose.
Je ne vais pas alléger cette pièce car au fur et à mesure elle est devenue LE carcan, contrepoint de la légèreté.
Pour pouvoir être léger, il faut être libre. Cette forme, quand je la modelais finissait par me mettre mal à l'aise avec un sentiment d'étouffement. Trop étriquée, notamment au niveau de la "taille".
Evocation des mille et une contraintes dans lesquelles une femme peut s'enfermer.(les hommes aussi je suppose...mais là je connais moins..)
Le choix de l'émaillage aura de l'importance. S'il est blanc ça m'évoquera plus les contraintes du mariage. Je vois pas mal de cinquantenaires autour de moi un peu perdues dans leur couple, ayant accumulé beaucoup de pression et faisant péter ce carcan d'un coup, assez violemment dans l'espoir de retrouver cette légèreté perdue.
Question esthétique je ne me pose donc pas la question de savoir si cette fente est justifiée. Elle est là. Au service du ressenti et de l'idée.
Christophe >>> en référence à cette idée la fente ne devait pas laisser penser à une métamorphose un peu naturelle, c'est un coup de cutter net, rapide et violent pour sortir du carcan.
Voilà vous savez tout de l'avancée des travaux et de ce que je ne dis pas en général quand je montre une pièce (surtout quand elle est abstraite) pour laisser au spectateur la plaisir d'accrocher sa petite histoire perso à la proposition que je lui fais.
Il y a d'autres pièces que je travaille avec un dessin, un projet au départ mais je me rends compte que j'aime vraiment beaucoup ces vagabondages .....