banc public

Wanda a écrit:

je viens te rejoindre sur le banc public M'ame Dutour, y a encore une 'tite place?

Un peu qu'il y a de la place !

Tu es laquelle toi ? Et de quoi qu'on cause ? On médit sur quelqu'un ? Un mec de préférence ?
Non, on n'est pas comme ça. On va méditer, plutôt. Qu'est ce que tu penses de cette phrase ? "La légèreté, et elle seule, a le poids suffisant pour équilibrer la balance lourde et triste de la vie."(Alix Girod de l'Ain, journaliste à Elle)
C'est pas mal hein !? On devrait en prendre de la graine ! Enfin je ne parle que pour moi ...

Tu pense pas Mâme florence, que c'est le genre de phrase qui est là juste pour : "le bon mot" et qui n' a rien de vraiement profond?
Attention c'est une question, pas une provoc.

ah, voila nos causeuses.
je les espère en dure et en 3D ces causeuses

eh eh Christophe me surveille de près sur ce coup là ! Ne me mets pas trop de pression !

Erce, le jeu de mot est sympa et un peu facile mais c'est le principe de ce genre de phrase, il faut qu'il y ai un petit plus pour qu'on la retienne.
Je pense sincèrement que préserver la légèreté aide à mieux vivre et à rendre heureux son entourage.
Je ne pense pas que ce soit une disposition innée chez beaucoup de personne, enfin pas chez moi en tout cas. Et quand je regarde vivre les gens autour de moi je ne trouve pas trop qu'ils cultivent la légèreté.
C'est l'invers du drame, c'est regarder la vie avec un oeil attentif et bienveillant plutôt que de se laisser aigrir par les évènements, les soucis, le quotidien pesant. C'est laisser de la place à l'humour et la fantaisie dès que c'est possible. Ca invite à l'indulgence.
J'ai l'impression que quand j'introduis de la légèreté dans ma manière de vivre, les relations sont moins compliquées et comme le dit cette journaliste ça "équilibre la balance". Il ya tellement de contraintes, de corvées que tout ce qui peut être traité avec légèreté (ce qui ne veut pas dire par dessus la jambe, mais dans un état d'esprit qui favorise la fluidité) rend moins pénibles ces moments.
Ca me semble être une notion très profonde qui peut influencer positivement tout un tas de domaine : relation, amour, éducation..etc
Mais surtout ne pas croire que ça ai quelque chose à voir avec le diléttantisme. Cest très sérieux et lourd de conséquences, la légèreté (et paf re le jeu de mots)

Ca ne te parle pas toi ? Tu ne trouves pas que bien souvent on est trop lourd, quelques fois aussi avec soi même...

C'est un sacré sujet que tu lances là, Flo!
Je suis une grande adepte de la légèreté......en théorie
Car dans la pratique, elle n'est pas simple à manier, pas simple à doser, pas simple à trouver quand les choses pèsent trop lourd
Quand on laisse les choses peser trop lourd
C'est un truc que je sais très bien faire aussi ça...je me demande si quelque part on n'a pas la sensation d'exister davantage dans la difficulté?

Christophe et Erce c'est vous qui êtes de l'autre côté du banc, déguisés en fille?

Bien sur

....je demande à voir la photo Christophe

c'est un banc à rallonge, il a de la place pour tous....j'ai fait attention de ne pas poster le banc dans "le coin des dames".

Wanda a écrit:

...je me demande si quelque part on n'a pas la sensation d'exister davantage dans la difficulté?

oui je le pense aussi.

Pour toute chose l'apesanteur fait son travail naturel et nous tire vers le bas. Il faut vraiment lutter contre...on n'y arrive pas toujours...

J'ai repéré trois notions qui quand elles sont réunies améliorent la vie :
La légèreté : ne pas dramatiser outre mesure, banir la plainte stérile..etc
la fluidité : favoriser les échanges simples
et l'adéquation : faire en sorte que les choses et les situations soient en harmonie entre elles et avec l'idée que l'on s'en fait.

Ce sont juste des termes génériques et assez abstraits mais quand on peut qualifier un évènement, une situation ou une relation de ces trois termes on est généralement dans quelque chose de très agréable à vivre...

Je ne sais pas si je suis très claire sur ce coup là...difficile de parler de ces choses intimes finalement....

JJ nous dit:

Citation :

....je demande à voir la photo Christophe

Damne....on est foutu...

Tu as raison Madame Dutour,
de plus l'être humain est tellement riche de force pour affronter la vie, il a tellement de capacité pour alléger sa vie, seulement il doit le savoir et la mise en marche de ces capacités est une habitude qu'il est nécessaire d'alimenter chaque jour avec les petites tracas qui se présentent au quotidien pour que quand les gros tracas arrivent, on soit plus armé.
De façon imagé, c'est faire du bois de chauffage au printemps pour pouvoir se chauffer quand l'hiver arrive.
Je suis peut-être hors sujet, maintenant il me semble que quand tu applique les trois notions que tu mentionnes, tu mets du bois de côté pour l'avenir. Tu capitalises de la force intérieurement. tu ne te morfond pas sur ton sort, tu dégringole moins. tu es plus ouvert aux autres.

des propos fort bien imagés

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Et la musique...elle est où la musique...?

Franck, fais gaffe à l'abus de chou...ça produit de la légèreté mal odorante !
JJ tu es toujours là quand on parle de bois !
Lemoing tu reviens à l'essentiel ...t'as bien raison.

Christophe a écrit:

la mise en marche de ces capacités est une habitude qu'il est nécessaire d'alimenter chaque jour avec les petites tracas qui se présentent au quotidien pour que quand les gros tracas arrivent, on soit plus armé.

Oui mais aussi inversement les gros tracas remettent tout en perspective quand on en sort et nous font relativiser l'énergie que l'on passait sur des broutilles. Ca aide à alléger.

[quote="madame Dutour"]https://www.youtube.com/watch?v=ic_wbt63LD8

Franck, fais gaffe à l'abus de chou...ça produit de la légèreté mal odorante !

Pas de soucis ! Je la cuisine moi même et j'y suis depuis 10h ce matin. Elle est toute blanchie et donc légère ma potée

1/ c'est les "papets" derriere le banc, avec une oreille qui traine.

2/ Suis des cours de yoga, subis des épreuves extrèmes, cogite sur l'être et sur tout ce qui peut t'amener une philosophie de vie " light" et de la tolérance (car ce n'est pas autre chose dans le fond), le quotidien à la fin te rejoint et le naturel revient au grand courant.

Donc pour être léger c'est un combat, ou disons une attention de chaque instant. Peut on être léger dans la lutte?
Doit on chasser, masquer le naturel, ou cultiver l' authentique?
A quel moment est-on soi même? quand on respecte ou quand on est respecté?

C'est bien vous êtes philosophes aujourd'hui...

erce a écrit:

A quel moment est-on soi même? quand on respecte ou quand on est respecté?

Les deux mon capitaine.
On se débrouille comme on peut en faisant un mix de sa vie, de son éducation, des ses rébellions, priorités perso etc ...
Qu'est-ce que l'authentique avec tout ce qu'on ingurgite comme formations, informations et déformations ? On est le résultat de la généntique et des expériences accumulées. Le naturel revient peut-être en courant mais je pense qu'il évolue au fil du temps. Il me semble que l'on arrive à agir plus ou moins sur ce que l'on devient. Notre "authenticité" n'est pas la même qu'il y a 20 ans. Cultiver la légèreté ne veut pas dire pour moi masquer l'authenticité. Tout ce qui masque n'est pas très intéressant, voir débile et assez inefficace à long terme.
Ce qui est intéressant c'est ce qui dans nos expériences de "yoga, épreuves extrèmes, philosophie de vie " light" et tolérance" nous aident à être naturellement plus légers.

Philosophie de comptoir mais ce qui m'intéresse dans tout ça s'est de comprendre comment d'autres envisagent les choses et fonctionnent...
Isa ??? mais encore..........

Madame Dutour nous dit:

Citation :

Oui mais aussi inversement les gros tracas
remettent tout en perspective quand on en sort et nous font relativiser
l'énergie que l'on passait sur des broutilles. Ca aide à alléger.

moi je suis sur le banc en face de nos chères dames d'à côté alors je converse de la vie na!

Oui Madame Dutour, seulement, dans ce cas là, on tire une leçon sur des évènements mis en balances en ayant, pour des broutilles, brûlé par ignorance une énergie précieuse.
Maintenant imagines que tu fasses le travail avant que la leçon se présente? il faut se méfier des hivers trop rude, il ne reste plus rien parfois.
En regardant autour de nous les "vrais" problèmes que certaine personnes,familles, pays vivent on peut déjà relativiser en ayant rien perdu.

Citation :

comment d'autres envisagent les choses et fonctionnent

d'accord, je vais y réfléchir et je rend ma copie demain ou après demain. .. ou ce soir...

éditer, éditer, m'éditer, mais dites hé !, méditer...

J'aime les bancs et les gens qui savent s'y poser.

Savoir vivre l'instant profondément, dans ce qu'il contient: l'éternité, c'est peut être une façon de trouver ce que vous appelez la légèreté.
A l'image du zéro, l'instant contient tout le reste en devenir, en potentiel. Assimiler cette notion induit une sereine relativisation.

Je ne développerais pas plus avant, pour le moment, de crainte de vous voir fuir ce bancs si accueillant.

copie blanche,

La question au début est claire, et puis ça va un peu dans tous les sens.

tout simplement parceque tout le monde a senti derrière la question de M'am Dutour la vraie question :
"quelle est votre recette du bonheur ?"

Vivant Christophe a écrit:

Maintenant imagines que tu fasses le travail avant que la leçon se présente? il faut se méfier des hivers trop rude, il ne reste plus rien parfois.
En regardant autour de nous les "vrais" problèmes que certaine personnes,familles, pays vivent on peut déjà relativiser en ayant rien perdu.

Certes dans l'idéal on s'éconnomiserait ainsi bien des tracas. Mais je ne suis pas certaine que l'on aborde la vie avec une sagesse innée. Personnellement j'ai l'impression de beaucoup apprendre de mon expérience et assez peu de celle des autres.
Je dirais que l'exercice de la légèreté m'est venu comme une protection, un renfort après des évènements douloureux car avant je n'en percevais pas l'intérêt et la nécessité. Peut-être n'ai-je pas assez d'empathie pour avoir perçu dans les difficultés d'autrui des raisons suffisantes pour préparer mon propre bois pour l'hiver...

Sandi a écrit:

Savoir vivre l'instant profondément....

Se concentrer sur l'instant évite de se morfondre sur le passé et de craindre pour le futur ; deux exercices pour lesquels ont est souvent à côté de la plaque et qui sont de vrais pollueurs. Oui ça participe de la légèreté.
Comme le dit Lemoing on tourne tous autour de la recherche du bonheur, du mieux être pour nous même, pour ceux que l'on aime et ensuite pour les autres dans des degrès différents selon nos priorités et notre sensibilité personnelle.

etre léger c'est s'apercevoir un jour qu'on trimbale des charges qui ne servent à rien et qui ralentissesnt
être léger c'est être heureux;la quête du bonheur est derriére soi.
Ce n'est pas une carapace
Ce n'est pas un déguisement
Ce n'est pas non plus une défense.
C'est simplement un vouloir qui est devenu un être.
On ne peut être léger qu'individuellement.
Mais on ne peut rien quand les autres viennent mettre leur charge sur soi(l'arrache coeur de B.Vian)
C'est terrible ça la lourdeur des autres;ils ne savent pas ce que c'est la légèreté et ne la respectent pas trop .Mais sans savoir ce que c'est ils sont tout légers quand ils ont trouvé un porteur.
la confession catholique ne leur suffit plus.
Est ce un effet pervers de l'éducation judéo-chrétienne ?

Wouffffff....je reviendrai quand je serai mieux reveillée

Salut Wanda tu vient sur le banc?

Madame dutour nous dit:

Citation :

Certes dans l'idéal on s'éconnomiserait ainsi bien des tracas. Mais je ne suis pas certaine que l'on aborde la vie avec une sagesse innée. Personnellement j'ai l'impression de beaucoup apprendre de mon expérience et assez peu de celle des autres. Je dirais que l'exercice de la légèreté m'est venu comme une protection,un renfort après des évènements douloureux car avant je n'en percevais
pas l'intérêt et la nécessité. Peut-être n'ai-je pas assez d'empathie pour avoir perçu dans les difficultés d'autrui des raisons suffisantes pour préparer mon propre bois pour l'hiver...

Je comprends le chemin que tu empreintes Florence. Ne dit-on pas : « on reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en sortant » ? C’est certain que l’expérience personnelle et la meilleur des maîtresse. Quelque part la vie nous oblige à suivre ce chemin. Chercher la légèreté comme protection et merveilleux je trouve.
Quand tu dis : "Peut-être n'ai-je pas assez d'empathie pour avoir perçu dans les difficultés d'autrui des raisons suffisantes pour préparer mon propre bois pour l'hiver... » Après de nombreuses dégringolades, cela est-il toujours vrais ? Tu n’as pas l’air d’être une personne concentrée sur elle-même.
Si la sagesse on ne l’obtient pas de façon inné, après moult désillusions on finit par la désirer et sagement relativiser, ce que tu fais je crois.

Citation :

Ne dit-on pas : « on reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en sortant » ?

c'est vrai, on est jamais satisfait de ce qu'on a.
Le bonheur, c'est accepter ce que l'on a et en être heureux.
peu importe qu'on soit riche, beau ou sculpteur de terre...

[pinaillage]

Citation :

on reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en sortant

il semblerait que la citation précise soit :

Citation :

"On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en partant" (J.Renard)

mais ça ne change rien à la vérité du message ![/pinaillage]

Merci Professeur Pinaille!

Bonjour à tous,
J'aime bien ce banc public, posé là un peu pour rigoler et qui voit s'assoir des causeurs et causeuses, des ronds, des carrés et qui sait peut-être même des triangles !
Wanda vous reprendrez bien un doliprane !?!
Franck je trouve ton récit intéressant car il fait se poser des questions mais est-ce que les gens sont vraiment tout rond ou tout carré dans ce bas monde ? On est tous le carré de quelqu'un mais aussi tous le rond d'un autre, il me semble. Les choses ne sont pas aussi tranchées.

"La légèreté est-elle seulement une qualité morale ou bien ne faut-il pas plutôt voir en elle la liberté que l’on prend à l’égard de la vérité ?"

Pour moi "vérité" n'est pas un terme tellement utilisable au singulier. Bien souvent il n'y a pas qu'une seule vérité. On s'accorde des libertés, on se positionne par rapport à un ensemble de choses que l'on perçoit contraignantes. Sont-elles LA vérité ? C'est un état de fait de notre entourage à ce moment là. Notre manière d'être est une autre vérité, tout aussi valide.
Pour rmoi la légèreté serait plutôt une manière avant tout d'observer la vie. Et ensuite une volonté de n'en conserver que les éléments constructifs.
Comme dit par Varmic nous avons à prendre quelques fois en charge des fardeaux déposé par d'autres, inconscients ou non de leur lourdeur.
Le poids que l'on peut faire peser mutuellement les uns sur les autres (et sur nous même) est énorme. J'aimerai pour moi même arriver à être mieux consciente de ce poids pour qu'il ne pèse pas sur les autres (..ou alors avec leur consentement)et pour qu'il m'embringue moins moi même.
Ce que dit Varmic me parle bien. Non la légèreté n'est pas une carapace mais c'est une réponse mise en place après l'echec d'un mode de fonctionnement qui ne me rendait pas heureuse (malgré des conditions extérieures favorables...mais c'est un autre débat) C'est en ça que c'est une protection.
Christophe V., l'empathie ne me semble possible que l'orsque l'on est un peu libéré du propre fardeau que l'on est pour soit même.
Et c'est vrai que l'on est un plus conpréhensif quand on s'est soit même déjà perdu et retrouvé dans le dédale où d'autres se débattent. On a une plus juste perception de ce qu'ils peuvent ressentir... Mais là il faut y aller avec des pincettes car que savons nous réellement de ce que ressent autrui ?
Pour ce qui est de Jules Renard, la légèreté devrait pouvoir nous aider à prendre le recul nécessaire pour percevoir et profiter du bonheur avant qu'il ne se sauve..même si on est sculpteur de bois ou de pierre parce que c'est vrai que là on ne met vraiment pas toutes les chances de son côté pour être heureux !

Marc.T nous dit:

Citation :

[pinaillage]

Citation:

on reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en sortant

il semblerait que la citation précise soit :

Citation:

"On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en partant" (J.Renard)

mais ça ne change rien à la vérité du message ![/pinaillage]

Merci Marc.
C'est vrai, c'est vrai, les mots sont importants.

Et même deux, M'ame Dutour!

Varmic a parlé avec justesse et simplicité

Madame Dutour nous dit:

Citation :

Et c'est vrai que l'on est un plus conpréhensif
quand on s'est soit même déjà perdu et retrouvé dans le dédale où
d'autres se débattent. On a une plus juste perception de ce qu'ils
peuvent ressentir... Mais là il faut y aller avec des pincettes car que
savons nous réellement de ce que ressent autrui ?

Oui Florence, que savons nous réellement de ce que ressent autrui? C'est vrai on ne peut pas savoir. Maintenant quand on a de l'empathie on ressentent la tristesse des autres. Je ne parle pas de sensiblerie mal placée.
l'empathie, je crois, se situe dans le domaine des sentiments, du ressenti pas tellement du savoir. Savoir intellectuellement seulement, ne te fait pas connaitre le fond des choses à mon avis. Pour connaitre véritablement le goût et la saveur d'une orange il faut la gouter, la respirer pas seulement la disséquer pour savoir sont poids, sa constitution, ses éléments nutritif.
Disons que les deux marchent ensemble.

c'est bien gentil cette discution...on est bien ici!

Attendez je vais enlever mes ailes et mon auréole

c'est un petit peu trop lourd, j'arrive pas à décoller...

Tant que tu n'enlèves pas tes chaussettes....on peut se tasser sur le banc.

Si j'ai tout bien compris on est ( chaque individu) comme les tribus gauloises, dans le même univers, mais chacun dans son monde.
Depuis la nuit des temps "l'unité" ne c'est pas faite?

Tant que chacun pensera être " unique", irremplaçable, et voudra que son voisin pense et agisse comme lui,ou tout au moin qu'il rentre dans un moule compréhensible pour soi. l'unité ne se fera pas.
Donc tout le reste n'est que concept théorique: il faudrait que, y a qu'a, etc... mais ne se concrétise pas car nous attendons que l'autre commence.
Et l'expérience ne sert à rien mille exemples le prouvent.
C'est une lanterne qui n'éclaire que le passé.

Traverser cette période ou nous sommes conscient et que certain appel la vie, en essayant de faire le moins de mal possible, me semble dejà un gros challenge.

erce nous dit:

Citation :

Traverser cette période ou nous sommes conscient
et que certain appel la vie, en essayant de faire le moins de mal
possible, me semble dejà un gros challenge.

Tu as raison erce.

Isa gardes tes ailes, elles te vont très bien tu sais

Isa a écrit:

c'est un petit peu trop lourd, j'arrive pas à décoller...

oui ben te lève pas trop brusquement sinon on va tous se casser la g...!

Je ne sais pas qu'elle tête elle va avoir ma sculpture des causeuses mais maintenant il va falloir que j'en mette du monde sur le banc (même un ange sans ailes ?).....Mon projet commence à rejoindre celui du "chaos". Ah vraiment pas merci les copains !

Quand je te, vous, disais Mâme florence qu'on était toujours tout seul



P.S. par unité j'entendais solidarité
(unité pour faire 1 pas dans l'uniformité, mais dans l'idée que nous sommes tous des êtres humains )

Sincèrement Florence je ne souhaite aucunement imposer mon point de vue, maintenant si c'est ce que je laisse transparaitre quand j'écris, alors je vais réviser mes paroles et la manière de les présenter. Tu sais moi je ne discute pas beaucoup en général, maintenant parfois, surtout sur un banc comme celui-ci, ( elles commence à être célèbres ces causeuses dis donc ) j'aime bien parler tout seulement.
il y a beaucoup de choses qui surgisses des uns et des autres, c'est sympa je trouve. j'ai bien aimé cette histoire de légèreté.

Tu sais, je les attend tes causeuses sur leur banc, à rallonge ou pas, mais surtout...sans pression Florence

Y reste encore une toute petite place, tiens, là par exemple, voilààààà, merci bien.
Je ne suis pas sûre d'avoir envie d'une unité quelconque, dangereuse et de toutes façons illusoire, même pour ce qui concerne une idée du bonheur qui est aussi multiforme , protéiforme, informe, en perpétuel mouvement chez chacun d'entre nous. Il faut revenir à l'idée de légèreté, d'ailleurs sinon le banc ne va pas tenir.

Vivant Christophe a écrit:

Sincèrement Florence je ne souhaite aucunement imposer mon point de vue, maintenant si c'est ce que je laisse transparaitre quand j'écris, ???? tu ne laisses pas transparaitre cela!!??alors je vais réviser mes paroles et la manière de les présenter. mais mais mais je ne comprends pas Christophe ! Pourquoi écris tu cela ?. Nous exposons tous nos points de vue et essayons de nous comprendre de façon amicale surtout toi, l'archirespecteux de ce forum ! Qu'est-ce qui peut bien te faire dire cela ? Qu'est-ce que j'ai écris (ou fait ?) qui te fais penser qu'il faut réviser ta manière d'écrire ce que tu penses ? Tu n'as rien imposé ! Explique moi d'où vient ce mal entendu ...

Tu sais, je les attend tes causeuses sur leur banc, à rallonge ou pas, mais surtout...sans pression Florence Oui je rigolais pour la pression. Ton "impatience" est très sympa.

Erce a écrit:

Quand je te, vous, disais Mâme florence qu'on était toujours tout seul

P.S. par unité j'entendais solidarité
(unité pour faire 1 pas dans l'uniformité, mais dans l'idée que nous sommes tous des êtres humains )

C'est marrant Erce car au final j'ai l'impression qu'on pense à peu près les mêmes choses mais qu'on ne les exprime pas du tout de la même manière.
Que l'on soit toujours tout seul je suis bien d'acord avec toi...on est tout seul au milieu des autres mais au final très seul.
Et pour l'unité, s'il s'agit pour toi de solidarité, je comprends mieux ce que tu veux dire et suis assez d'accord.

Bien venue sur le banc Yorhel !

Non, non Florence tu n'as rien fais , j'ai seulement interprété, de manière constructive, ce que tu disais plus loin a savoir: "le problème ne vient pas, a mes yeux que l'on soit
différents mais que l'on ai tant de mal, comme tu le dis, à sortir de
nos propres références, nos fonctionnements individuels en ayant
l'impression qu'il n'y a que notre vérité de valable et applicable à
tous." et comme mon prénom est apparu à la suite, j'ai pensé que peut-être tu faisais la relation avec ce que je raconte sur ce poste, mais cela ne m'a aucunement offusqué Florence
C'est toujours mieux de réviser sa manière de s'exprimer, afin d'être plus "léger" (j'ai beaucoup lu le mot lourdeur sur ce poste) surtout quand on est pas un as de l'écriture. Je me suis donc mis en cause, naturellement. Mais cela dans la compréhension et la bonne humeur.

Bien... je crois que je vais te mettre la pression Florence

Bon
Je trouve que tant que chacun essaye d'expliquer son point de vu de façon ouverte personne n'impose rien à personne...même si quelque fois on a l'impression d'être lourd quand on veut préciser ce qu'on pense...mais bon, faut bien prendre le temps de s'expliquer.
J'aime bien discuter ici parce que j'apprends plein de choses...et puis le fait d'avoir à écrire aide à affiner ce qu'on pense.


Pour les causeuses j'ai un souci, c'est que Lila a mis la barre tellement haute........J'aimerai pouvoir comme elle faire passer un max de choses dans les regards et les attitudes et ça je sais que c'est le plus dur. C'est comme C Claudel, on voit ses causeuses et on arrive presque à imaginer de quoi elles parlent !
L'autre soucis est que mon four est tout petit (34cm de large maxi). Ca va faire un petit banc...
Je vais essayer de démarrer ce w-end ...forte de ton aimable pression !

ouai c'est sur que 34 cm ce n'est pas grand.

Je crois que les causeuses de C.Claudel ne sont pas grandes ?

Non elles n'ont pas l'air bien grandes mais je n'arrive pas à trouver leur taille exacte.
J'ai aussi un autre four qui est un peu plus grand (40 cm) mais qui monte moins haut et je suis en train d'en concevoir un de 50 cm et qui montera à 1300°..mais il n'est pas encore construit !!